• La Bretagne me manque...... 

     

    Les blancs sablons


     

    Falaises Petit Min'hou





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  • Le celtisme s'apparente dans l'imagerie populaire à la Bretagne. Parce que des dialectes Celtiques subsistent dans la partie occidentale de Bretagne. Ils sont parlés également dans l'Ouest de l'Irlande, le Pays de Galles et le Nord-Ouest de l'Ecosse.
    On ne sait pas si le celtisme Breton a été réimporté du Pays de Galles au 5e 6e siècle après Jésus-Christ ou s'il a survécu à la romanisation. La tradition bretonne a livré des poèmes, des chansons, des contes populaires.

    L'époque moderne voit une renaissance des cultures flamande et bretonne, mais cette renaissance se fait en mélangeant le celtisme et le christianisme. 

     Pour moi, le vrai celtisme rest celui d'origine, avant d'être mélangé au christianismne.

     Pour info, la plupart des fêtes chrétienne étaient à l'origine des fêtes paiennes et essentiellement celtes.


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    Un menhir est une pierre dressée, plantée verticalement en terre à la préhistoire récente (environ 3500 à 2000 av. J.-C.).

    Certaines pierres plantées à la protohistoire (en France par exemple, il y a le menhir d'Ensérune dans l'Hérault et des "menhirs gaulois" de l'âge du Fer en Bretagne) sont plus des stèles que des menhirs préhistoriques.

    Les menhirs peuvent être implantés en isolé ou en alignement, parfois, plus rarement plusieurs menhirs peuvent être disposés en cercle, on parle alors de « cercle de pierres » ou de cromlech.

    La pierre peut être taillée (en forme de colonne, d'amande, etc.) ou avoir été plantée telle quelle, plus ou moins brute.

     

     

     

    La pierre plantée, Tarn

     

    Le mot ménhir a été construit à partir du breton maen, « pierre », et hir, « longue ». Cependant, le terme le plus utilisé en breton au XIXe siècle est peulven ou peulvan (« pieu de pierre »), mais le mot menhir était déjà attesté dans certains noms de lieux en Bretagne, comme Prajou-Menhir à Trébeurden.

    Dans d'autres régions de France, les expressions « pierre plantée », « pierre levée », « pierre longue » (en haute Bretagne) ou leur équivalent en langue régionale sont souvent présents sur les cadastres.

    Il semble que ce soit Théophile Malo Corret de la Tour d'Auvergne qui, le premier, officialise le terme « menhir », dans son ouvrage Origines gauloise. 

    L' appellation « menhir » sera vite relayée par Pierre Jean-Baptiste Legrand d'Aussy (1737-1800).

     

     

     

    Grand menhir brisé d'Er Grah  (2 morceaux)

     

    Il existe des menhirs gravés, sculptés (France, Rouergue) et même peints (Espagne).

    Les « statues-menhirs », érigées entre le néolithique final et l'âge du bronze, sont remarquables car il s'agit de menhirs aux formes anthropomorphes gravés (parfois sur les deux faces) d'attributs en bas-relief (parfois sculptés en ronde-bosse) comme le visage, les seins, les bras avec les mains, les jambes et les pieds, mais aussi les parures (colliers, pendeloque, crosse, objet mystérieux), des armes, le baudrier, la ceinture, les plis des vêtements, les cheveux en tresse, etc.

     

     

     

    Statue-menhir de Malvieille, Tarn

     

    Ces monolithes sont présents un peu partout dans le monde. Dans toute l'Europe, mais aussi en Afrique ou en Asie par exemple. On trouve des statues-menhirs dans plusieurs régions d'Europe ; en France on en a une forte concentration en Bretagne avec plus de 500 menhirs, en Rouergue avec plus de 120 statues-menhirs, Languedoc avec une vingtaine de statues, en Provence, à Sailly-en-Ostrevent dans le Pas-de-Calais. En Corse, plusieurs dizaines de statues-menhirs ont été inventoriées un peu partout dans l' île (sites mégalithiques de Filitosa et de Palaghju notamment).


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